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UNIGRAPHONE

Règles appliquées par le logiciel.

 

Ce module met en oeuvre une série de précisions typographiques dites graphoniques, qui ne se préoccupent que de faire correspondre un seul son à une même graphie. Il s'agit d'éviter le couventcouvent les poules, les portions que nous portions, les arguties des parties, etc.
 Pour lire des explications plus détaillées : cliquez ici.


La règle du tréma : le tréma sert à empêcher la création d'un digramme, ou d'un trigramme, avec la lettre qui suit. Ainsi le tréma sur le U de gue entraine la prononciation [gy](cigüe), le tréma sur le I de ill supprime le trigramme comme dans vanille et on prononce [il](mïlle, vïlle).

La règle du H aspiré : le H aspiré est marqué par un accent grave. exemple: un `heurt, mais un homme.

La règles des EN : le digramme EN se prononce AN, IN, ou E. L'usage du tréma permet de préciser le son qui doit être lu.

La règle du CH :CH se prononce toujours CH comme dans cheval, il est remplacé par C-pointé H dans les mots ou il se prononce K, essentiellement des mots savants.

La règle de TIE et TION ... TI + Voyelle se prononce SI, sauf si le I porte un accent grave (des portions de frites, mais nous portìons nos valises)

La règle des consonnes terminales :
La consonne terminale d'un mot est muette quand elle suit une consonne. Cette règle implique qu'il faille redoubler la dernière consonne dans les quelques cas où elle doit s'entendre (on acceptera en exception les chiffres cinq et sept qui seront considérés comme des logogrammes).

Les consonnes B,C, F, L, M et Q sont sonores après une voyelle.
Les consonnes D, G, H, K ,N, P, S, T, V, W, X sont muettes après une voyelle. Cette règle implique qu'il faille redoubler la dernière consonne dans les quelques cas où elle doit s'entendre, ou marquer d'un accent grave le E dans les terminaisons de la forme E+CONSONNE.

La consonne R est sonore dans travailleur, mais muette dans charpentier.
R est sonore après un A, un I, un O, un U ou un Y.
R est muet après un E. Cette règle implique qu'il faille, dans les quelques cas où il doit s'entendre, ajouter une consonne après le R, ou le redoubler ou marquer d'un accent grave le E dans les terminaisons de la forme E+CONSONNE.
On aura ainsi, se prononçant AIR:
un vèrS de poète qui verSifie.;
un verM de terre, dérivant en verMine et verMisseau;
un verre de vin;
un vert de Véronèse; une verTe prairie.
verr un ailleurs merveilleux; ce qui permet la liaison r-un.
sans compter le vair cher à Cendrillon.

On aura ainsi hiverN donnant hiverNal. (*comme en catalan)

Les chiffres six, huit et dix font exception. Les chiffres sont considérés comme des logogrammes.

La règle du Y :
Y se prononce I entre deux consonnes;

Y se prononce ILLE entre deux voyelles. Quelques cas nécessitent l'usage du tréma selon la règle nouvelle. Exemple  Hendäye, abbaye qui s'écrira abbaÿe (mais plus joliment abbéie, qui est à l'abbé ce que la chatelainie est au chatelain).

La règle des préfixes : les préfixes terminés par une voyelle (A, RE, EXTRA...) portent un tréma sur leur dernière voyelle devant un S.

Quelques mots isolés font l'objet d'un traitement particulier, en application des règles ci-dessus ou modification unique (second=segond (*comme en portugais et espagnol), zinc=zingue (plombier-zingueur), dot=dote, ...).